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Nos études : â€‹

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A ce jour, nos recherches nous ont amené à nous intéresser à plus de 80 édifices de la période comprise entre le Ier et le XVIIIe siècle. Ces édifices présentent des profils variés comme des enceintes urbaines, châteaux, maisons fortes, habitats civils, églises, chapelles, abbayes, commanderies ou théâtres. Mieux qu'un long discours, nous vous proposons de découvrir quelques résumés de nos études ici :

La canalisation d'Altkirch (68)

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Suite à la découverte de maçonneries lors de travaux engagés par la ville d'Altkirch, de nombreuses structures ont été découvertes entre les deux courtines de la villes, érigées au XIIIe siècle. L'analyse architecturale et le nettoyage de ces structures ont permis de mettre en évidence la présence d'un système d'égout monumental et d'un réseau de canalisations anciennes. Ces derniers, abandonnés à la fin du XVIIIe siècle, sont associés à un mur de terrasse accolé à la courtine intérieure. Le nettoyage et l'analyse du système dans son ensemble ont permis de prouver qu'il était toujours en activité aux XVIe/XVIIe siècles

Tour des Sorcières, enceinte urbaine de Thann (Haut-Rhin)

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La tour des Sorcières, ainsi que la tour des Cigogne située quelques mètres plus loin, ont toutes deux bénéficié d'une étude approfondie, respectivement en 2016 et en 2017. Les recherches documentaires indiquent que, la ville de Thann est pourvue d’une enceinte dès 1290.  Pourtant, l'analyse du bâti révèle que la tour des Sorcières n'a probablement été construite qu'en 1411, lorsque Margueritte de Bourgogne ordonne que l’enceinte de la ville soit doublée à l’est. À l’origine, la tour était placée à l’angle entre le mur d’enceinte est et le mur d’enceinte nord. Elle est à présent le seul élément du front est qui soit conservé. A l'heure actuelle, la tour présente une architecture massive, bardée d'ouvertures de tir. Cet état est dû à la  campagne de modernisation des défenses de la ville en 1507 ou de la restauration des tours en 1572 .Bien que l’on sache que les fortifications de la ville sont ruinées après la guerre de Trente Ans, la tour semble relativement épargnée par la suite est n'est réaménagée en bâtiment d'habitation que dans le courant du XIXe siècle. Ce bâtiment comme la tour ont put être relevés et analysés dans le détail.

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Château de Châteauneuf (Côte d'Or) â€‹

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Après avoir fait construire le château de Chaudenay à quelques kilomètres au sud de Châteauneuf, Jean de Chaudenay aurait décidé, en 1175, de confier à son fils Jean la construction d’un castrum novum, afin de mieux pouvoir contrôler la vallée de la Vandenesse. Il s’agirait de la première mention d’un château sur place. À la fin du XIIe siècle, Jean de Chaudenay devient Jean 1er de Châteauneuf, « seul seigneur du site.».Probablement de bois à l’origine, la forteresse du XIIe siècle ne semble laisser aucune trace archéologique dans la construction de l’édifice actuel. Une tour maîtresse en pierre est en revanche élevée au cours du XIIIe siècle et le château est lui-même progressivement pourvu d’une enceinte peu de temps après.C’est probablement sous les Châteauneuf, et donc avant le procès de Catherine de Châteauneuf en 1457, que le château est timidement adapté à l’arme à feu. Cette adaptation intervient sans doute avant 1442, car  à cette date  le château est décrit comme relativement délaissé par ses seigneurs « Chastelneuf, ou il a forteresse, foire et marchiez. Hommes frans abonnez de la dame dudit lieu ».

En 1457, un procès condamne Catherine de Châteauneuf à céder le château et sa seigneurie. Ce procès marque la fin de l’occupation du site par la famille des Châteauneuf et son passage à Philippe Pot, chevalier de l’ordre de la Toison d’or et seigneur de la Rochepot, fidèle conseiller de Philippe le Bon, qui lui fait don « des château, châtellenie et baronnie de Châteauneuf ». Peu après son arrivée à Châteauneuf, Philippe Pot dote le site d’un réel programme architectural qui ne sera repris qu'au cours du XVIe siècle.

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